C’est une tendance que l’on observe depuis maintenant quelques années : de plus en plus d’internes et de jeunes praticiens choisissent de souscrire une assurance pour les médecins dès le début de leur parcours professionnel. Et pour cause : il existe une forte volonté de se prémunir contre les risques juridiques et financiers liés à la pratique médicale, à une époque où les patients se font très critiques vis-à-vis des soins reçus. Aussi, comprendre les enjeux de cette assurance est essentiel pour tout étudiant en médecine souhaitant exercer en toute sérénité.
Comprendre les implications légales de l’assurance pour les jeunes médecins : la RCP
Si les internes et les jeunes praticiens sont à ce point concernés par cette question, c’est notamment parce qu’il leur faut posséder une responsabilité civile professionnelle pour pouvoir exercer. Depuis la loi Kouchner du 4 mars 2002, il s’agit d’une condition obligatoire.
Grâce à cette garantie, les médecins peu expérimentés sont protégés s’ils causent des dommages corporels à des tiers dans le cadre de leur activité. Ils n’auront donc pas à assumer les conséquences financières de ces actes.
Il en sera de même pour les dommages matériels et immatériels, ainsi que pour les atteintes morales dont ils pourraient se révéler fautifs.
Quelques compagnies se sont d’ailleurs spécialisées en la matière, à l’instar de Branchet assurance des médecins : elles proposent souvent d’assortir la RCP d’un ensemble de garanties annexes, auxquelles les jeunes souscrivent de plus en plus tôt.
De jeunes praticiens qui souscrivent un contrat de prévoyance de plus en plus tôt
Au demeurant, aucune disposition légale n’oblige les internes et les praticiens novices à aller plus loin concernant le niveau de leur protection. Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à le faire pour pallier l’insuffisance du régime obligatoire.
Car les assurances professionnelles ne sont pas les mêmes pour tous ! Elles dépendent notamment du pack de garanties auxquelles vous entendez adhérer. Ainsi, le contrat Prévoyance dépasse le cadre restrictif de la RCP, et propose notamment :
- Un accompagnement sur mesure de l’interne ou du jeune professionnel, en fonction de sa spécialité et de sa situation ;
- Une couverture en cas d’invalidité ou d’arrêt momentané de l’activité.
En 2025, le niveau de vie des praticiens est sujet à caution en début d’activité. Et rares sont ceux qui assument désormais le risque d’entamer leur vie professionnelle sans filet.
Les avantages à conclure un contrat en début de vie professionnelle
D’un autre côté, faire précocement le choix d’une assurance professionnelle présente des avantages pour les praticiens débutants. Quels sont-ils ?
- Le prix : certaines compagnies proposent aux internes et aux jeunes de bénéficier d’un tarif réduit pendant les premières années, à condition d’ajouter un contrat prévoyance à leur responsabilité civile professionnelle ;
- La sérénité : le fait d’être mieux protégés permet aux novices de continuer à apprendre et de faire leurs armes en évitant des situations de stress qui seraient contre-productives ;
- La familiarisation avec les tâches administratives inhérentes au métier de médecin : plus elle se fait tôt dans la carrière, mieux c’est !
Ainsi, la souscription d’une assurance fait partie de ces démarches proactives qui permettent de sécuriser un avenir professionnel. Plus conscient des enjeux que leurs prédécesseurs, les étudiants en fin de parcours s’en saisissent aussi plus volontiers.
